Le bouddhisme est-il une religion "verte" ou cette image est-elle un produit de l'imagination occidentale ? L'écobouddhisme, qui a fleuri depuis une trentaine d'années en Occident, laisse plus ou moins entendre que le bouddhisme - du fait notamment de sa vision de l'interdépendance de toutes choses - serait "écologique" par essence. Cependant, l'étude rigoureuse de la tradition originelle du Bouddha et de ses sources textuelles les plus anciennes ne permet pas d'accréditer une telle interprétation. En même temps, le bouddhisme dispose de ressources pour répondre au défi crucial de la crise écologique. Mais cela doit encore être pensé et articulé.
Jean-Marc Falcombello est journaliste culturel, disciple proche depuis trente-sept ans de l'un des plus anciens maîtres tibétains vivants, Lama Teunsang. Il est coresponsable du centre bouddhiste de Montchardon en France et a rédigé le chapitre "Bouddhisme et écologie" dans le Dictionnaire de la pensée écologique (PUF, 2015). Sociologue et écothéologien, Michel Maxime Egger travaille comme responsable du laboratoire de la "transition intérieure" à l'ONG suisse "Pain pour le prochain". Il est l'auteur d'essais sur l'écospiritualité et l'écopsychologie, notamment La Terre comme soi-même (2012) et Soigner l'esprit, guérir la Terre (2015), tous deux chez Labor et Fides.
Le Bouddha est-il vert ? Conversation avec Michel Maxime Egger - Jean-Marc Falcombello - éd. Labor et Fides ; coll. "Fondations écologiques" (15/11/2017) - Tout public - 11,00 €
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