William nous fait le plaisir de présenter sa démarche d’artiste photographe, “ancré dans l’instant présent, le coeur ouvert”. Un chemin inscrit également dans l’histoire tourmentée de notre époque.
« Photographier, c’est mettre sur la même ligne de mire la tête, l’œil et le cœur » Henri Cartier Bresson
Cette citation de ce maître de la photographie qu’est Henri Cartier-Bresson représente bien mon expérience photographique… Une méditation dynamique où la vision se clarifie quand la tête et le cœur sont alignés.
C’est à l’adolescence que je découvre au même moment la photographie et le bouddhisme. Depuis, cet art visuel et cet art de vivre n’ont cessé de s'inspirer mutuellement.
En premier lieu, la pratique de la photographie m’a aidé à m’ancrer dans l’instant présent. Dans la méditation, j’ai dû développer une
Jamais à court d'imagination pour tenter de réveiller l'intérêt des Japonais vis-à-vis du bouddhisme, les responsables du temple zen rinzaï Kodai-ji de Kyōto ont présenté au public, fin février 2019, un bodhisattva androïde nommé Midar. Cette représentation hautement technologique de Kannon (Avalokiteśvara) a été programmée pour délivrer un sermon en japonais sur le Sūtra du Cœur, l'un des textes les plus populaires du Mahāyāna.
La déforestation est une menace environnementale majeure au Cambodge. Selon un rapport de la Banque mondiale, 15% des forêts ont disparu en vingt ans. Depuis plusieurs années, des bhikkhus ("moines" bouddhistes) se sont unis au sein d’organisations telles que la Monks Community Forest (MCF) et l'Independent Monk Network for Social Justice (IMNSJ), pour lutter en faveur de leur préservation. L'une de leurs actions est de procéder à une "ordination" des arbres afin que les bûcherons, souvent bouddhistes, n'osent pas les abattre !
Le vaste programme de promotion des « Nouvelles routes de la Soie » passe aussi par des investissements majeurs dans les plus grands sites de pèlerinage bouddhiste tandis qu'une guerre contre toutes les croyances religieuses - bouddhiste, chrétienne, taoïste... - s'intensifie en Chine même et rappelle la Révolution culturelle. De nombreux temples ont été fermés ou détruits, des statues religieuses ont été démolies, les temples et églises sont réquisitionnés pour servir de salles de spectacles culturels promouvant les « valeurs fondamentales du socialisme » en lieu et place des cérémonies religieuses habituelles. Le bouddhisme tibétain, ses pratiquants et ses institutions, sont particulièrement visées...
Dans un coin tranquille du bush australien, près de la ville de Bendigo, à environ 160 km au nord-ouest de Melbourne, se déroulent les travaux de construction de ce qui sera l'une des plus grandes structures bouddhistes du monde occidental : le « grand stūpa de la compassion universelle ». Réplique modernisée du stūpa de Gyantse, monument bâti au Tibet au XVe siècle, le « grand stūpa de la compassion universelle » s’élèvera à près de 50 mètres de hauteur sur une base carrée de 50 mètres de côté. À l'intérieur, la salle principale abrite déjà l'un de ses biens les plus précieux : le « Buddha de jade pour la paix universelle », une statue haute de 2,5 m, d’un poids de quatre tonnes, taillée dans un seul bloc de jade...
Le révérend Kenjitsu Nakagaki veut apprendre aux occidentaux l'histoire du manji, le nom que les Japonais donnent à la svastika. S'il s'agit d'un symbole tabou en Occident, du fait de son détournement par les nazis sous la forme de la "croix gammée", la svastika fait partie de la culture japonaise depuis l’introduction du bouddhisme et ce bonze souhaite que l'Occident comprenne que, pour de nombreuses religions, il s'agit avant tout d'un symbole de paix !.
Le gouvernement indien a indiqué récemment qu’il revisait sa position sur le XVIIe Karmapa, Ogyen Trinley Dorje, réfugié en Inde depuis le tout début de l’année 2000. Un haut fonctionnaire du ministère de l’Intérieur indien a notamment déclaré que les autorités étaient disposées à assouplir les restrictions qui lui avaient été imposées, quant à ses déplacements en Inde, et qu’il n’était définitivement plus soupçonné par les services de renseignement d’être un possible agent à la solde de la Chine. Un changement qui vise sans doute à bénéficier des faveurs de celui qui paraît pouvoir succéder au Dalaï-lama comme figure de référence de la communauté tibétaine et de tous les bouddhistes dits « tibétains »… un outil stratégique de poids face au puissant voisin chinois !
Sangharakshita, né Dennis Lingwood à Londres en 1925, est décédé le 30 octobre 2018 à Hereford, en Angleterre. Enseignant bouddhiste parfois controversé, Sangharakshita a contribué, en Inde, dans les années 50, à l’instauration du bouddhisme ambedkarite, qui compte aujourd’hui des millions de fidèles et, en Angleterre, a fondé les Amis de l'Ordre Bouddhiste Occidental (AOBO) – devenue aujourd’hui la Communauté Triratna – l’un des courants bouddhistes occidentaux les plus populaires en Angleterre.
Plus d'un an après la démission de Sogyal Rinpoché de son statut de chef spirituel de Rigpa – le réseau international de centres bouddhistes qu'il a fondé –, l’association a fait connaître les résultats d'une enquête indépendante, commandée à l'avocat britannique Lewis Silkin, suite à plusieurs accusations portées par des étudiants et des membres du personnel de multiples cas d'abus et de mauvais traitements qui auraient été perpétrés par le maître tibétain. Le rapport détaillé de 50 pages met en lumière de nombreux problèmes considérés comme « sérieux » et énumère une série de recommandations, notamment que Sogyal Rinpoché ne participe plus à aucun des futurs événements organisés par Rigpa, qu’il n’ait plus aucun contact avec ses disciples et que Rigpa prenne des mesures pour se dissocier de son fondateur « aussi pleinement que possible ».
Soixante-dix membres de l'Association Bouddhiste Zen Sōtō (SZBA) – une association de prêtres (*) Zen Sōtō des États-Unis – se sont récemment réunis à New York, pour la huitième conférence bisanuelle de leur organisation. Durant quatre jours, plusieurs des intervenants se sont exprimés sur des sujets sensibles aux États-Unis comme la sur-représentation des blancs dans le bouddhisme nord-américain, le mouvement #MeToo et les questions de ségrégation, sexuelle ou de genre, comme aussi la non-reconnaisance des droits des Amérindiens. La cérémonie traditionnelle de confession – durant laquelle le pratiquant bouddhiste reconnaît les erreurs qu’il a pu commettre et s’engage à ne pas les renouveller – fut l’occasion de lire un « acte de repentance » concernant toutes les discriminations et violences faites aux êtres, surtout si elles sont perpétrées au nom de la religion et, notamment, du bouddhisme…
L'une des tâches essentielles d'un temple bouddhiste consiste à chanter des sūtra dans le cadre de la pratique quotidienne. Deux religieux japonais, le bonze Kanho Yakushiji et la religieuse Satoshi Yamamoto, ont choisi une approche originale pour promouvoir le bouddhisme auprès des jeunes en combinant des sūtra bouddhiques avec des arrangements musicaux modernes. Ils ont formé le groupe « Kissaquo » en 2003 et, depuis, se produisent dans des temples et de petits clubs et ont sorti plusieurs albums, disponibles sur des plateformes de partage de musique en ligne. Parmi les plus populaires, le « Sūtra du Cœur », l’un des sūtra les plus connus du bouddhisme mahāyāna...